Alfred de SAINT-SIMON (1823-1895), botaniste... - Lot 37 - Conan Belleville Hôtel d'Ainay

Lot 37
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Alfred de SAINT-SIMON (1823-1895), botaniste... - Lot 37 - Conan Belleville Hôtel d'Ainay
Alfred de SAINT-SIMON (1823-1895), botaniste et malacologiste toulousain. Alfred MOQUIN-TANDON (1804-1863), botaniste. 9 L.A.S. d'Alfred de Saint-Simon, dont 3 son co-écrites avec Moquin-Tandon, adressées à Charles Des Moulins. 32 pp. in-8. Toulouse, 1844-1852. Une adresse au dos. Très belle correspondance, très longue et dense, toute scientifique, consacrée à ses travaux de malacologie et conchyliologie. Il commente son ouvrage sur les plantes du Pic du Midi et se remémore une course épique qu'il y fit dans des conditions météorologiques exécrables. Il évoque la découverte d'une nouvelle espèce fossile. « J'ai reçu dernièrement une lettre et une caisse contenant quelques mollusques de Monsieur de Charpentier ; il me dit dans sa lettre très affectueuse et très aimable, qu'il croit que le Pupa regardé par nous comme le Pupa magacheclos en diffère de manière à être considéré come une autre espèce ; il prétend que le Pupa megacheclos d'Italie a la nuque plus tranchante, l'ombilic plus large et plus profond, le perestone plus épais et plus réfléchi (ce qui l'a fait appeler megacheclos), les dents plus robustes, l'ouverture me paraît aussi plus oblique d'avant en arrière dans l'un de ces Pupas que dans l'autre. Je vous envoie quelques individus de ces deux espèces afin que vous puissiez trancher la question ». Il l'entretient également de considérations conchyliologiques et malacologiques. Il lui fait parvenir une collection de planorbes, en partie récoltées dans les Pyrénées. « J'ai vu avec beaucoup d'intérêt vos observations sur le Pupa megacheclos bone. Je pense avec vous que les différences signalées par monsieur de Chapentier ne suffisent pas à séparer les individus pyrénéens de ceux d'Italie pour en faire deux espèces ; m'appuyant sur l'opinion de M. Moquin-Tandon, je vais plus loin et suis d'avis de les réunir au Pupa avena Draparnaud. L'angle de la base de l'ouverture variant selon les individus, surtout dans ceux qui m'ont été envoyés comme provenant d'Italie. Dans la plupart cette partie de l'ouverture est plus ou moins arrondie ; j'ai fait la même observation sur des individus que j'ai trouvés à Foix dans le mois d'octobre dernier ». De ses observations sur différents sites pyrénéens, il en conclut que « le Pupa avena augmente de taille à mesure qu'il s'avance dans les Pyrénées. Il n'y a rien d'étonnant, l'Helix Lomatia devient énorme à une hauteur de 2000 mètres dans les Alpes, j'ai vu l'Helix necroralis beaucoup plus grand au sommet de la montagne de Bocanéra qui domine la vallée de Luchon qu'auprès de cette petite ville []. Je vous ferai encore, si vous le voulez bien, une petite observation au sujet de la Neritina Boetica Lamarck. J'ai remarqué une très grande analogie entre cette Neritina et la N. Thermalis Boubée, mais il faudrait peut-être réunir plutôt cette dernière à la Ner. Fluvutilis. Il y a dans la définition que j'ai lue dans la seconde édition des invertébrés de Lamarck un caractère qui éloigne la N. Thermalis de la N. Boetica, c'est l'avancement de la spire sur le dernier tour [] ». Il disserte longuement sur son travail de monographie des planorbes, étudiant également des espèces fossiles, certaines trouvées au New Jersey
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