COQUART, Ernest (1831-1902), peintre et architecte.... - Lot 27 - Conan Belleville Hôtel d'Ainay

Lot 27
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COQUART, Ernest (1831-1902), peintre et architecte.... - Lot 27 - Conan Belleville Hôtel d'Ainay
COQUART, Ernest (1831-1902), peintre et architecte. 4 L.A.S. (dont 1 illustrée) au peintre Jules-Elie DELAUNAY. [Naples], Athènes et Rome, 1860-1863. 15 pp. in-8. Passionnante correspondance écrite alors qu'il était pensionnaire de l'Académie de France à Rome. De Margelina [Naples], lettre illustrée d'un petit dessin à la plume (cavaliers sur fond de Vésuve) à Delaunay resté à Rome : il évoque son séjour à Naples avec son compagnon de route annonce son départ pour Pompéi et son renoncement à la Sicile. " Dans un mois et quelques jours, il nous faut être à Rome. L'envoi dont nous ignorons le sujet nous y réclame. Je comptais travailler à Pompéi à cette fin []. J'aime mieux Rome et je profite de la liberté de travail que nous avons dans les églises pour faire d'ignobles croquis. Thierry (?) fait comme moi. C'est triste, il me faudra revenir à Naples encore une fois. De la peinture, je n'en fais pas. Les bains me mangent tout mon temps [] ". Il lui demande une commission et lui adresse un baiser sur la bouche, et signe " Ernest Coquart au magnifique sphincter " (sur le feuillet d'adresse deux petits croquis et un coeur). D'Athènes, il adresse une longue lettre de 6 pages ; il ne peut se faire à l'idée de leur séparation et envisage d'autres voyages ensemble, à Constantinople et en Sicile. " La Sicile !... Le peu que j'en ai vu m'a tourné la tête ! ". " Pour te mettre un peu de coeur au ventre, je te vais raconter tout au long notre voyage et mes mésaventures même " ; débute alors un long récit du voyage en compagnie des différents autres pensionnaires de l'Académie, passant par Naples, Messine, Athènes, l'Acropole où " nous en sommes descendus abrutis ". De Rome, dans une lettre " confidentielle ", il fait une longue critique de " l'exposition déplorable " des pensionnaires de l'Académie ; seul le peintre Jean-Jacques Henner (1829-1905) trouve un peu grâce à ses yeux : " je trouve cela très bien pour ce que c'est, une étude, car au moins c'est de la peinture ". Une
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