Achille VALENCIENNES (1794-1865), zoologiste,... - Lot 30 - Conan Belleville Hôtel d'Ainay

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Achille VALENCIENNES (1794-1865), zoologiste,... - Lot 30 - Conan Belleville Hôtel d'Ainay
Achille VALENCIENNES (1794-1865), zoologiste, malacologue et ichtyologue français. L.A.S. S.l.n.d. 3 pp. in-4. En-tête du Muséum d'Histoire naturelle. Longue lettre scientifique consacrée au système nerveux sympathique, dit « grand sympathique », chaînes nerveuses situées de chaque côté de la colonne vertébrale des mammifères. « Vous savez bien, cher ami, que pour les hommes de travail, il ne s'agit pas toujours de répondre instantanément aux questions posées, mais de savoir où en trouver les solutions. La mémoire est d'ailleurs un singulier exercice de notre cerveau ». Il cite l'ouvrage de Carolus Marinus Giltay, De Nervo Sympathico, paru en 1834 et entreprend de répondre à son correspondant, à propos de la question du grand sympathique c'est-à-dire du trisplanchimique des vertébrés. Il énumère les travaux de ses confrères relatifs à ce sujet : l'entomologiste allemand Friedrich Weber (1781-1823), Georges Cuvier (1769-1832) dans son Anatomie comparée puis dans son Histoire Naturelle des poissons, Johann Friedrich Meckel (1781-1833), anatomiste allemand, père de la tératologie, Carl Gustav Carus (1789-1869), le malacologue Charles Robert Alexandre Desmoulins (1798-1875), « bien que ces derniers travaux soient inexacts » ; et encore Étienne Serres (1786-1868), anatomiste et embryologiste. « La décroissance du grand sympathique réside fondamentalement dans la décroissance du système sanguin atrophié chez les poissons, et nul dans les mollusques qui m'ont plus de sympathique !! Avec ces lois on arrive à l'Académie !!! ». Le naturaliste Ludwig Heinrich Bojanus (1776-1827) « l'a donné pour les tortues, Cuvier et Weber pour les batraciens, mais c'est Cuvier qui a découvert que le tronc cervical est logé avec l'artère vertébrale dans le canal des apophyses transverses. J'ai souvent fait remarquer dans mes cours que les deux animaux qui se ressemblent le plus sont les oiseaux doués du plus grand mouvement, et les tortues type de la difficulté de locomotion. Weber l'a vu dans les sauriens, je l'ai vu avec Laurillard [le zoologiste et paléontologue Charles Léopold Laurillard (1783-1853)] chez les serpents []. Vous savez ce qu'on a fait sur les oiseaux et sur les mammifères ». Valenciennes poursuit sa démonstration avant de conclure « comme vous êtes toujours incrédule à mon endroit, je vous envoie par curiosité la brochure de Mons. d'Orbigny [le naturaliste, malacologue et paléontologue Alcide d'Orbigny (1802-1857)] duquel je me suis amusé des annotations [] ».
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