Cent-Jours et 1815 - Moselle. Gal Mériage.... - Lot 349 - Conan Belleville Hôtel d'Ainay

Lot 349
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Cent-Jours et 1815 - Moselle. Gal Mériage.... - Lot 349 - Conan Belleville Hôtel d'Ainay
Cent-Jours et 1815 - Moselle. Gal Mériage. 13 L.A.S. à son épouse Esther au château de la Maisonfort à Genouilly près Vierzon (Cher). Metz et Forbach (les deux dernières de Paris), avril-octobre 1815. 26 pp. in-4 et in-8. Adresses et marques postales au dos. Rentré de Russie en juillet 1814, le général Mériage est employé à l'organisation des gardes nationales dans la 3e division militaire, le 7 avril 1815 ; il organise un corps de partisans en Lorraine puis commande provisoirement le département de la Moselle le 27 août, avant d'être mis en non-activité le 20 octobre suivant. Très intéressante correspondance sur les dernières batailles de l'Empire autour de Metz. Il évoque son voyage et son arrivée à Metz sous un froid très rude. 20 avril 1815. « Il y a dans tout ce pays un grand attachement pour l'Empereur, on est fort exact et les gardes nationaux s'organisent, ils paraissent disposés à se battre. L'ennemi n'est pas prêt à attaquer, les Autrichiens quittent Luxembourg, Trèves, Coblenz [] ». Forbach, 3 juin 1815. « Si tu vas à la Maison Fort, ma chère amie, observe avec attention de ne point manifester d'opinions politiques, et vois tout le monde comme auparavant ; l'Empereur a en ce moment de grandes forces, il faudrait pour le renverser des événements extraordinaires mais dans ce siècle de révolutions, il ne faut s'étonner de rien et autant que possible s'attendre à tout ; deux ou trois victoires peuvent consolider l'état actuel des choses, une grande défaite pourrait aussi le renverser. La masse des forces levées est immense, et l'esprit public est en général disposé à résister aux entreprises de l'étranger, c'est tout ce que nous voyons fort bien ici et ce qui fait espérer le succès [] ». Récit des combats après Waterloo : « Au quartier général en avant de Metz, route de Sarlouis et Sarguemines 27 juin 1815 » : Après avoir quitté Sarrebruck et Sarguemines le 23, je reviens à Forbach où je couchais ; le lendemain à St Avold et Longeville, le surlendem
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