. [François de Maucroix (Noyon 1619-1708),... - Lot 328 - Conan Belleville Hôtel d'Ainay

Lot 328
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. [François de Maucroix (Noyon 1619-1708),... - Lot 328 - Conan Belleville Hôtel d'Ainay
. [François de Maucroix (Noyon 1619-1708), poète et traducteur, ami intime de La Fontaine]. 2 manuscrits autographes de 3 mains différentes non attribuées, le premier de deux mains différentes, portant de très nombreuses ratures et corrections. Le manuscrit est contenu dans une chemise portant cette mention de l'époque : « Traduction des trois premières Catilinaires [de Cicéron] et du Phormion de Térence. L'auteur de cette traduction est probablement l'abbé de Maucroix ». 41 pp. in-4 pour le premier texte, 36 pp. in-4 pour le second (la fin manque). Maucroix fit paraître un certain nombre de traductions. Comme le signale Louis Paris dans son avertissement aux OEuvres de Maucroix, peu de temps avant de mourir, il remit à Fabio Brulart de Sillery, quelques unes de ses traductions inédites, ce dernier engageant l'abbé d'Olivet, son confrère de l'Académie, à revoir ces différents morceaux et à les livrer à l'impression, ce qu'il fit en 1710 en publiant les OEuvres Posthumes (il l'avait connu à Reims en 1700 et il devint son confident). Mais Olivet ne se contenta pas de les revoir, il les retoucha et les refit en partie. Puis publia la suite sous le titre : Nouvelles oeuvres de M. de Maucroix (Paris, André Cailleau, 1726). Flatté par l'accueil fait à cette édition, l'abbé d'Olivet alors revendiqua comme siennes ces traductions. Cette même année, il fit paraître une traduction des Catilinaires de Cicéron. Ces traductions semblent restées inédites et ne figurent pas dans la liste des manuscrits légués par l'auteur aux Jésuites de Reims. Ce texte diffère également de la traduction de l'abbé d'Olivet. Il est à noter que l'abbé de Maucroix fut depuis le collège un ami intime de Jean de La Fontaine. Et celui-ci a, au tout début de sa carrière, publié une autre pièce tirée de Térence, l'Eunuque. Or il est à remarquer que L'Eunuque et le Phormion furent les deux seules pièce de Térence à figurer au programme des études classiques de ce temps comme nous l'apprend R
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