Tauromachie. Comte Henri de Carnazet (Saint-Julien,... - Lot 310 - Conan Belleville Hôtel d'Ainay

Lot 310
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Estimation :
300 - 400 EUR
Tauromachie. Comte Henri de Carnazet (Saint-Julien,... - Lot 310 - Conan Belleville Hôtel d'Ainay
Tauromachie. Comte Henri de Carnazet (Saint-Julien, Rhône 1849-1922). Manuscrit de son « Journal de notre voyage en Espagne », tenu du 16 mars au 29 avril 1877. Barcelone, Valence, Cordou, Grenade, Malaga, Cadix, Gibraltar, Tarifa, Séville, Madrid, etc. 66 pp. in-4. Récit pittoresque, en particulier de corridas, comme celle à laquelle il assista à Castillejo avec le célèbre matador Rafaël Lajartijo (1841-1900). « Plus de 8.000 personnes étaient placées autour du cirque au moment suprême. Le temps était beau. La cour avait pris place dans sa tribune. On voyait la reine Isabelle, ses 3 filles, leur suite [...]. Sur les chaises du balcon, beaucoup d'Anglais, quelques femmes en grande toilette [...]. Derrière ces places et en bas, une foule compacte d'hommes grouillant avec tapage, fumant, crachant avec rage [...] ». Suit un long récit du spectacle qui à la fois l'impressionne et lui donne la nausée tant les scènes d'éventration des cheveux et de la souffrance animale lui sont insupportables. 15 chevaux et 6 taureaux sont ainsi tués. « Je dois dire qu'un immense mouvement d'indignation accueillit l'horrible scène que je raconte [un cheval entièrement éventré, marchant sur ses boyaux, fut relevé et obligé à combattre de nouveau] tant le spectacle était inhumain!! Mais il y a un certain nombre de chevaux sur le flanc, la trompette sonne, les banderillas piquent avec une grâce et une légèreté non exempte de danger ces baguettes destinées à accélérer la fureur du taureau. Puis le matador s'inclina devant la reine, obtient la permission de tuer et armé de sa cape rouge et de son épée, s'avance avec une assurance inouïe devant la bête qu'il touche presque, se rejetant de côté lorsqu'elle s'élança la rage contre lui. Puis, lorsque la bête est dans la position voulue, l'épée va se loger entre les deux épaules où elle disparaît jusqu'à la garde. Ce moment est très palpitant [...]. L'élégance suprême veut que le taureau se recule lentement en mourant, et ploie ses genoux dev
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